Il développe sa boite aussi vite qu’il parle. Thomas Rebaud lance Meero en 2014 et va faire les gros titres dès 2019 avec sa levée de fonds record de 205 millions d’euros. Avec 300 millions de dollars levés au total, l’entreprise va vite, très vite.
Avec la photographie au coeur de son business, la licorne va se développer sur de nombreux marchés, pros et particuliers, à travers de nombreux produits. Cette réussite s’explique par une succession de choix de marchés, d’orientations business et de décisions entrepreneuriales.
BtoB ou BtoC ? Rémunération des photographes pour ce modèle de plateforme ? Survalorisation de certaines startups ? La relation à l’argent ? Thomas Rebaud ne fait l’impasse sur aucun sujet, même les plus touchy. L’occasion pour lui de répondre à certaines attaques ou questionnements sur certains partis pris de Meero.
On découvre “un CEO devenu patron” lorsqu’il a fallu se séparer de près de la moitié des collaborateurs en raison de la pandémie. On découvre un jeune homme, avec ses rêves d’enfant, ses drivers de vie, et ses rituels qui lui permettent de canaliser ses émotions.
Il revient sur le plantage de sa première boite. Un vrai apprentissage semble-t-il pour cet entrepreneur qui peut se targuer d’avoir vu son Business Plan pour Meero complètement aligné avec la réalité 3 ans après – avant Covid. Chapeau !
On clôture par sa nouvelle passion pour les NFT, non-fungible token pour les intimes, et son choix Sista avec Carole Juge-Llewellyn, fondatrice de Joone.
Produit et réalisé par les Studios FeuilleBlanche. Tous les projets, même les plus ambitieux, naissent d’une feuille blanche, parlons-nous !
Thomas Rebaud
Thomas Rebaud a 28 ans quand il décide de cofonder Meero en 2016, mu par l’envie de simplifier la vie des créatifs et de leur permettre de se consacrer pleinement à leur passion : l’art et la création.
L’histoire débute en 2007, quand il intègre l’EMLyon Business School. Encore étudiant, il occupe la présidence de la branche Junior de World Entrepreneurship Forum, association présente dans une quinzaine de pays visant le développement de l’entrepreneuriat comme vecteur de croissance et d’emploi dans le monde. Thomas y développe une solide connaissance des bonnes pratiques pour entreprendre. En 2013, son Master 2 en poche, il monte une première société de comparateur de prêts à taux zéro qui fonctionne bien, mais ne décolle pas. Il retente donc sa chance avec Diji, une entreprise de conseil et d’ingénierie en informatique d’un nouveau genre. Et là, c’est la bonne. Les activités de Diji l’amènent à découvrir le marché de la photographie professionnelle qui n’attend qu’à être repensé et qui offre des possibilités infinies. Thomas le comprend bien et saisit l’opportunité en cofondant Meero.
Notre métier ? Bâtir le discours de marque, imaginer des formats et des médias,
podcasts et produire des contenus.
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